Thonon évènements : article de presse à charge, démenti des intéressés, pétitions des copains etc. L’abondance d’information sur la situation évènementielle Thononaise nous amène à répondre à la question que l’on se pose tous : C’EST QUOI CE MERDIER et que fait la municipalité pour la culture ?
Pour répondre à cette question, notre équipe s’est tout naturellement adressée au Taulier en exercice qui nous livre ainsi son sentiment.
« Vous savez, il y a une tradition de sabotage de la culture de longue date qui existe à Thonon. Je reconnais que Jeannot a formidablement œuvré dans cette discipline et je me dois de reprendre le flambeau dignement ! », se justifie celui qui a brièvement été DRH du Dauphiné et qui a du acheter tout un bâtiment pour loger son ego.
Après avoir laissé partir La Toupine chez l’ennemi, de l’autre côté de la Dranse, ou encore assassiné le Centre de Pratiques Musicales pour ne citer que ces exemples, l’édile se devait, à son tour, de faire disparaître de belles associations culturelles du territoire Thononais.
« Du coup, direct en début de mandat, je me suis fait le Nautic All pour un remake de Point Break. Mais avec le recul je trouve que çela n’a pas eu suffisamment d’écho, 3 mecs qui font du paddle tout le monde s’en est branlé. Néanmoins satisfait de cette mise en jambe, j’ai passé la seconde en defoncant Thonon évènements qui était dans l’impasse, c’est le cas de le dire (référence à l’impasse du Bastion, où est domiciliée l’association ; Nous ne cautionnons en aucun cas cette vanne a chier. Ndlr). »
Mode d’emploi
Sur les modalités de ce savatage, le Boss nous fait part de beaux enchaînements, sans doute inspirés de ses idoles (sans oublier le travail à l’entraînement).
« D’abord je leur ai niqué le festival de Montjoux, l’évènements phare. Ou pas. J’ai ainsi coupé le projecteur sur eux*.
Ensuite je les ai amputé de leur activité d’animation de la ville, que j’ai filé à l’Office de Tourisme, pour restreindre leur marge de manœuvre et les cantonner dans le coin du ring (le coin droit, ndlr). Et là je leur ai envoyé un petit ushimata pour les mettre au sol, en dégageant Denis Gers, leur boss. Derrière je n’ai plus qu’à les finir tranquillement en soumission ; se posera sans doute la question de la clef de bras ou de l’étranglement lors d’un prochain conseil municipal, mais je ne suis pas pressé, il y a un côté très plaisant à les voir gigoter. Ce n’est pas dans les règles de la savate, me direz-vous, mais moi ce qui me fait bander c est le MMA ! Pas de règle ! »
Et lorsque qu’on l’interroge sur le démenti de Thonon Evènements quant à la coupe de subvention de 180 000 euros et la petite cacophonie qui lui a valu sa place de DRH du Dauphiné, le Champion nous fait part de ses influences :
« Je suis pour que tout le monde puisse participer au combat, c’est mon côté CATCH ! Mais voilà pas que mon adjointe à la culture s’est empressée d’intervenir pour commencer la soumission en les sommant de se fendre d’un démenti sur cette coupe de subvention déguisée… Du coup, ils ont été obligés de s’exécuter a demi mots. Mais c’est une erreur de notre part, on n’a pas assez attendu, puisque je vous rappelle que je veux les voir gigoter ! »
Quant au fait de savoir s’il comptait attendre le dernier round pour finir les intermittents du Bastion ou encore quel serait son prochain adversaire, le Vainqueur nous à alors présenté son mouvement préféré : l’esquive !
Élise Culet
*Selon certains de ses adversaires, la technique en question ne viserait pas qu’à couper le rayonnement de l’association, comme en témoigne A.Baud Roche dans son livre à paraître « comment baisser le froc d’une association » ou encore JB.Baud dans sa série « le coupable c’est Wauquier ! »
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