La noce n’aura été que de courte durée. Le Maire de Thonon est remercié de son poste. Une « campagne de harcèlement » en ligne serait en cause.
Après avoir été nommé à la direction des ressources humaines du journal pour choisir les journalistes qui l’interrogent, Monsieur Arminjon quitte déjà ses fonctions. Alors qu’il annonce être à l’origine de cette décision, nos informations relèvent que c’est le directeur de la publication qui l’aurait prise, à la suite d’une vaste campagne de désinformation et de dénigrement à l’encontre du journal, organisée par les adjoints du camp Arminjon.
« Non mais oh, qui c’est qui l’a nourri », aurait déclaré Cyril Robert, le directeur général du groupe, sans plus de détail.
Avec plus de formes, le directeur des éditions de Haute-Savoie est allé au charbon en relevant que « la presse va assez mal depuis assez longtemps sans qu’on trouve de solution, il n’est pas judicieux d’héberger en notre sein un Judas Iscariote. C’est par un baiser qu’il livre le Fils de l’homme, comme dirait saint Luc. Il est temps que notre Dieu se lève pour le châtier ! ». C’est surtout le climat qui a convaincu les dirigeants de prendre cette décision, à l’heure où le débat public parle beaucoup de harcèlement. Un hashtag #meetoodl aurait même été lancé sur Twitter.
Règlement de comptes à O.K. Facebook
L’affaire aurait été suscitée par un ancien candidat qui aime bien appuyer là où ça fait mal depuis qu’il n’a pas été élu. « Je voudrais pas dire mais moi j’aurais fait mieux », insiste-t-il, précisant que 546 habitants sont d’accord avec lui. En cause : un article du quotidien qui annonce l’enterrement de Thonon Évènements alors que la municipalité a en réalité juste prévu une euthanasie sans cérémonie. S’en est suivie sur les réseaux une passe d’arme entre la “presse de caniveau” et le pouvoir, sur des histoires d’abstention, de vote de budget, de démenti, de fausse information, de contre-témoignages, de droits de réponse, avec des rebondissements et des retournements de situation dignes des plus grands scénaristes.
Une procédure prud’homale aurait été lancée par le désormais ex-DRH pour réparation. Dans l’intimité, l’édile aurait avoué « c’est pas mal finalement ces conneries de droit du travail ». En complément, les adjoints intenteraient un procès au journal pour “manque de loyauté”, tandis que, de leur côté, nos confrères journalistes attaqueraient en diffamation, à laquelle les élus répondraient par une saisine du Haut Commissariat des Nations Unies au Contrôle de la Presse, le fameux HCNUCP, mais d’après nos informations, les oppositions s’en mêlent aussi s’attaquant entre elles pour manque de constructivité et une procédure pour dispersion d’écran de fumée serait engagée.
Finalement, on se rend compte que ça fait beaucoup de conditionnel dans notre article. Serait-ce ça le symptôme de la fakenewserie ?
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