Thonon: Le sanglier fou était en réalité un restaurateur

sanglier resto

Cahors a souffert du passage d’un sanglier fou qui a semé la panique dans le centre ville fin décembre. Quelques jours plus tard, suite à plusieurs appels, la police de Thonon-les-bains a bien cru que l’animal en question avait voyagé jusque dans nos contrées.

À quelques jours des fêtes, une grosse bestiole semble avoir décidé de les troubler. En l’espace de quelques heures seulement, une quinzaine d’appels aux forces de l’ordre relataient la présence d’un animal fauteur de troubles dans le centre ville. Il fut décrit par les plaignants comme « Un gros porc poilu bien enervé », ou encore « un sale machin au visage porcin qui cri et qui s’agite », mais aussi « une saleté de bestiole dégueulasse qui beugle avec sa grande gueule et ses petites pattes nulles ».

Pour les agents de la brigade, aucun doute, le sanglier fou avait fait le déplacement. « Bon, on n’est pas cons on sait que les sangliers ne savent pas bien conduire et qu’ils n’ont pas les moyens de prendre l’avion. Mais avec les fêtes, il y a des prix sur les trains et sur les co-voiturages alors c’était crédible. Surtout avec toutes ces descriptions qui coïncidaient. On s’est dit ça-y-est, le sanglier a sauté dans le coffre d’un C15 et il a débarqué. Bon on a juste eu un doute quand un des appelants a ajouté que le sanglier servait des plats de coquillettes à 30 balles. Moi j’ai toujours entendu dire que les sangliers n’étaient pas les meilleurs cuisiniers. Après ils sont aussi censé être mauvais en math et ne pas avoir la notion de l’argent donc ça pouvait coller. »

Accompagnés des chasseurs de garde pour gérer cet incident à grand coup de 12, les policiers se sont donc rendus dans la Grande-Rue, là où le bestiau semblait sévir. À leur arrivée sur place, ils découvrirent en effet l’étendue des dégâts et aperçurent le mammifère en pleine crise, menaçant une octogénaire et suintant sa haine à la cantonade.

En raison du nombre de civiles dans les rues se ruant dans les 4 boutiques encore ouvertes post-confinement, la solution d’abattre la bête était trop risquée. L’idée de la capture est donc privilégiée. C’est avec un filet à papillons géant (comme un filet à papillons mais en plus gros) que l’équipe de professionnels se met à l’attaque du cochon sauvage.

Après 15 minutes de lutte, de couinements et de découvertes de différents orifices à l’aide de matraques télescopiques qui rappellent le réveillon, l’équipe vint enfin à bout de l’animal de ferme forcené. Après un second passage à tabac dans les règles de l’art de retour au poste, quelle ne fut pas leur surprise de découvrir que le sanglier était en réalité un restaurateur du coin. “Je n’ai pas cessé de crier que je n’étais pas un cochon sauvage des forêts ! Mais les flics répétaient que c’est exactement ce que dirait un sanglier !” nous a-t-il confié après avoir repris ses esprits. Il ajouta: “Toutes ces matraques, ça c’est sûr ça m’a fait bizarre. Evidemment que je suis un adepte de l’enfilage, mais d’habitude je suis à l’autre bout du bâton !

Tout est bien qui fini bien.

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