Journée mondiale de la religion : Dalibard vexé que le culte de sa personne n’ait pas été invité

Alors que, ce dimanche à Thonon, une table-ronde dans le cadre de la journée mondiale de la religion, réuni plusieurs représentants de différents cultes, un élu d'opposition est vexé de ne pas avoir été invité. Décryptage.

« Unité dans le diversité », c’est le thème de cette table-ronde organisée par l’ancienne adjointe Emily Groppi et l’association La Ruche, à l’occasion de la Journée mondiale de la religion. Les représentants de différents cultes et spécialistes des religions y participent ce jour pour évoquer des sujets comme l’éducation, la culture ou la paix, au travers des religions. Toutes ? Non ! Des religions telles que le Pastafarisme ou le Dudéisme n’ont pas été conviée, faute de représentant. Mais un autre culte n’a pas été invité à cette table-ronde, alors que son principal instigateur est une personnalité thononaise : le Franckdalibarjaimethononisme.

Manque de fidèles

L’unique prédicateur de ce mouvement est furieux : « Je ne comprends pas qu’on puisse ainsi bafouer mes 855 disciples qui croient en moi« , s’agace l’homme qui ne manque jamais une occasion de citer son nom à la troisième personne pour rappeler que sa liste et son programme sont avant tout les siens plutôt qu’un projet de groupe. Il faut reconnaitre que sa marque de fabrique de quitter les réunions sans raison en claquant la porte de manière théâtrale est digne des meilleurs spectacles cultuels d’évangélistes américains.

L’organisatrice de la manifestation, Emily Groppi, assume cette décision : « On ne pouvait pas inviter tout le monde, nous avons dû choisir les mouvements religieux les plus sérieux qui ont au moins plus d’un millier d’adeptes, sinon on aurait été obligé de faire intervenir Nicolas Ravet avec ses 546 fidèles, Élisabeth Charmot qui nous aurait encore engueulé parce qu’on ne se déplace pas en bus, Isabelle Naim Christin qui aurait exigé qu’on crucifie les grands patrons ou encore mon voisin qui voue un culte à son chat« .

Gageons que le débat n’en sera que plus élevé.

Serge Groleowl, et Vincent Trime