Violence à Saint-Julien : une attaque au bazooka pour des thuyas

Le 5 octobre dernier, c’était la file d’attente d’une station-service qui avait été le théâtre d’un drame. Cette fois, c’est un flamby qui a déclenché une rixe. 

Saint-Julien accumule les tensions. Après des coups de couteaux pour faire plus vite le plein de carburant, d’autres habitants mobilisent la Police. On dénombre notamment un blessé grave après une altercation à la .22 au rayon Flamby.

« J’avais un pack de 6 yaourts à la vanille en réduction entre les mains quand j’ai vu qu’il avait sorti un fusil »

À commencer par un autre client d’un supermarché de la ville, victime de pénuries. « J’étais tranquillement en train d’hésiter entre du gruyère et du parmesan, je venais de profiter d’une formidable réduction sur des yaourts à la vanille, lorsque j’ai vu du coin de l’œil quelqu’un sortir un balais », raconte Madeleine, une cliente de 65 ans présente ce jour là au rayon produits laitiers du Carrefour Market proche de l’Hôpital. Il s’agissait en fait d’un fusil 22 long rifle brandi pour négocier le dernier Flamby. Résultat : un blessé grave et un Flamby gâché.


LIRE AUSSI : La commune du Lyaud veut enrayer la chasse à la R21 long rifle


Toujours plus violent

Mais l’escalade ne s’arrête pas là. Un peu plus loin en ville, la jardinerie Gamm Vert a été le théâtre d’une brutalité plus grande encore. Pour protester contre la pénurie de jeunes pousses de thuya, indisponibles à cause du Covid en Urkraine, un individu a pénétré le magasin armé d’un lance-roquette, vociférant que planter des cèdres était un droit constitutionnel, ce qui est évidemment faux.

LIRE AUSSI : « Les cèdres, quand y’en a un ça va… »

Plus récemment encore, c’est au Tacos de la route de Lyon qu’un forcené a débarqué à bord d’un char d’assaut pour exiger d’être servi plus vite. « J’ai appris sur Vilebrequin comment le conduire alors j’allais pas me gêner », aurait-il déclaré lors de sa garde à vue.

Enfin, hier, un enfant de 3 ans aurait sorti du C4 et un poing américain au magasin de jouets Abracada Bois afin de convaincre sa mère de lui acheter une peluche Pat’Patrouille.

Espérons que ce climat ne finisse pas par mobiliser l’armée, comme en Angleterre. Et qu’il ne débouche pas sur les pires anticipations scénaristiques.

La Messagère Libérée est un journal associatif qui est gratuit mais qui a de nombreux frais pour exister. On a donc besoin du soutien de nos lecteurs pour continuer à vous proposer du contenu de qualité : partagez nos articles, parlez de nous et contribuez à notre action par un don, ponctuel ou régulier !

Même 1€ ça nous aidera grandement. Merci !

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.