« Vous savez, je suis pas un type énervé, mais y a des limites à ne pas franchir. »
C’est par ces mots que Jo Déage commence à nous livrer l’explication sur l’évènement de cette fin d’année qui aurait pu entraîner des tensions géopolitiques majeures.
En effet, c’est de manière totalement hallucinée que les habitants du Lyaud ont eu l’occasion de découvrir leur guide, Jo Déage, dans les couloirs du pouvoir Turc à l’occasion d’une interview de l’intéressé !
Une histoire au poil
Jo nous précise :
« Ce blaireau de Tarkan, mon barbier, m’a loupé ! Il m’a raccourci la moustache, ce con… comme vous le savez, c’est une vieille coutume masculine d’arborer une grosse moustache quand on a une petite… enfin, bon, je fais quoi moi maintenant ?!
Sur le coup, j’ai voulu le buter et le balancer au fond du voua béni mais, après réflexion, je me suis rappelé que c’était un chic type, alors j’me suis dit ‘allez Jo, bois un canon ca ira mieux !’
Du coup j’ai tombé 3 bouteilles de blanc, ça ma rendu fou ; je me suis mis devant un miroir et me suis dit : ‘ you’re talking to me ?! Je suis Jo Déage, je suis pas d’la merde ! La Turquie s’est attaquée à ma ‘stache, pour chaque poil raccourci, ça sera un Turcos occis ! »
Köfte bolo à la carabine
Joseph nous raconte alors avoir pris sa 22 dans l’optique d’un véritable génocide, un « köfte bolognaise géant » selon ses propres termes.
« Je suis arrivé franc fou à Ankara, j’ai pris mes deux premières cartouches et là, j’ai entendu la foule s’exclamer “Erdogan, Erdogan”. Une nuée de Turcs s’est jetée sur moi, ils ont commencé à me faire des offrandes, à me porter pour me célébrer, un truc de fou, un peuple formidable ! Ça change de ces gros rats du Lyaud, où c’est moi qui doit les arroser pour me faire élire !
J’ai fini par donner une conférence, encore complètement sec, j’ai sorti un espèce de patois savoyard alcoolisé très guttural, ça sonnait comme du Turc, ils étaient conquis ! »
Tout ça pour une histoire de moustache et de vague ressemblance.
Depuis, Jo Déage a pour projet l’ouverture d’un Kebab dans chaque rue du Lyaud ainsi que l’édification d’un köfte géant sur le parvis de la mairie en hommage à ceux qui l’ont considéré « comme le Dieu [qu’il a] toujours été », selon ses mots.
Elise Culet
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