Que faire en pleine crise sanitaire pour donner un coup de pouce au pouvoir d’achat ? Taxer plus !
Alors que la France traverse une grave crise qui impacte fortement l’économie, certains élus ont pris leur courage à deux mains et votent des augmentations d’impôts pour faire face à la disparition de la taxe d’habitation.
Faucigny-Galère
Premier à dégainer : le Conseil communautaire de la Communauté de communes Faucigny-Glières qui a décidé, le 30 mars, d’augmenter les impôts locaux pour mettre la main sur 1,2M€
« On vole les contribuables en pleine récession, on les matraque comme si c’était des noirs en plein Texas », tempête Jean-Luc Arcade, entrepreneur, président du Parti radical de Haute-Savoie et élu d’opposition à Glières-Val-de-Borgne. « C’est vraiment tous des enc**** de première », ajoute l’homme qui n’a jamais mâché ses mots.
Neuves Selles
Autre exemple à Neuvecelle où les élus semblent dans le besoin et votent une augmentation de 5% des taxes directes locales. En guise de justification, la Maire, Anne-Cécile Violland met en avant les infrastructures nécessaires pour accueillir la misère du monde : « Il n’y a bien que des manges-boulons de gauche pour se plaindre d’augmenter des taxes en disant que nous ne nous soucions jamais de personne. Vous n’imaginez pas le nombre de réfugiés économiques suisses que nous accueillons ici ».
Mais l’édile n’est pas inquiète de la réaction : « De vous à moi, les Neuvecellois sont blindés, ça ne fera boîter personne »
La pince Allinges
Même idée brillante du côté de la commune d’Allinges, qui s’est félicitée en avril d’une hausse de 30% de la taxe foncière pour financer sa vidéosurveillance. « Franchement on est des génies, on peut dépenser autant qu’on veut et quand on manque, il suffit de taxer un peu plus et c’est réglé, quelle somptueuse mécanique », s’exclame, enthousiaste, le maire connu dans toute la France pour ses nichoirs à couilles.
« Il est prévu qu’une commune sur trois augmente la taxe foncière en France. Ça tombe pile-poil, c’est à peu de chose près le taux de participation à la dernière élection municipale, donc les gens sont pour cette augmentation », tente grossièrement G. Neuraz homme de chiffres et adjoint aux finances, en tapotant sur son arme favorite, sa Casio FX92. Un raisonnement qui prouve que les élus ne font que respecter la volonté des habitants, qui aiment payer, de toute façon.
Un climat de normalité
À l’image des autres villes de France comme Sablé-sur-Sarthe ou Andrésy, les communes haut-savoyardes veulent donner aux Français une image de retour à la normale :
« Depuis un an, les gens sont perdus, ils ont besoin de voir concrètement un retour à la normale alors un retour du tabassage des français par une belle fiscalité d’enf**** c’est un excellent début pour redonner des points de repères en cette période de crise pour eux » analyse Nicolas Rubin, maire de Châtel et président de l’association des maires de Haute-Savoie, paraphrasant François Baroin, Maire de Troyes et Président de l’AMF (l’association des maires de France, ndlr) qui a dévoilé les résultats de son enquête.
Mais du côté des islamogauchistes, ça passe mal : « Franchement, même Saint-Gervais a décidé de ne pas augmenter ses impôts, mais bon, ils sont pétés de thunes », commente, en bon communiste, le maire de Cervens Gil Thomas.
Reste à savoir si la manne supplémentaire vaut le coup de se faire détester un peu plus par les administrés…
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