Covid-19 : les rues de Thonon n’ont jamais été aussi animées

Les différentes associations de quartier de la ville de Thonon sont colère. Depuis le confinement, la capitale du Chablais n’a jamais été aussi animée. “Il y a beaucoup trop de monde dans les rues depuis qu’on peut sortir avec des masques et une attestation. Vivement qu’on revienne à la normale ! 

Un samedi après-midi du mois de décembre à Thonon, les rues sont bondées de monde, des bars clandestins se montent ici et là, l’agitation est à son comble. Nous sommes allés interviewer pour vous les habitants de la capitale du Chablais sur ces événements hors du commun. 

Au hasard de nos rencontres, un couple de quadragénaires s’exprime : “avant le confinement, Thonon était une ville tranquille, le lundi était comme un dimanche et on se sentait chez nous. Depuis que ce satané virus est arrivé, les gens font n’importe quoi, ils sortent, ils courent au bord du lac comme si le diable les poursuivait !

Un peu plus loin, un autre couple, mais de frontaliers cette fois : “si on est venu ici, c’est pour manger des plats préparés dans nos maisons à crédit et pas pour retrouver l’excitation des grandes villes. Si toute cette histoire va trop loin, on va bientôt nous demander de consommer local !”. 

Du côté des associations de quartier, l’énervement est palpable : “c’est pas pour rien si on empêche tous les projets d’aboutir”, nous confie Sébastien, membre des Amis de Rives. “Nos anciens ont le droit de mourir tranquillement, comme tout bons Thononais, après un passage chez le kiné, une tisane des marmottes et en regardant un replay des 21846 épisodes de la place du village sur 8 Mont-Blanc.

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Nous arrivons enfin au square Aristide Briand, au bar à huîtres. Un verre de vin blanc à la main, Franck Friker, l’organisateur des jeudis électro n’est pas du même avis : “si c’est trop fort, c’est que t’es trop vieux !”, assène-t-il, avant de boire son verre cul sec.

Très vite, la situation dégénère provoquant une rixe. La police est prévenue et arrive presque aussitôt pour calmer les protagonistes. À notre grande surprise, les forces de l’ordre sont accompagnées d’Astrid Baud Roche, d’astreinte ce jour-là. Elle ne manque pas de rappeler au festivalier qu’il y a déjà tout ce qu’il faut pour s’amuser dans le Chablais, comme la fête des pommes et le bingo de Marin. 

Au terme de cette journée, nous avons appris que les associations s’étaient associées pour porter plainte contre le gouvernement, trouvant ses mesures “inadaptées et propices au progressisme culturel”.

Nous vous tiendrons évidemment informés de la suite des évènements.

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