Représailles culinaires : Les Féériques interdisent la choucroute et rendent obligatoire les crucifix

Alors que le marché de Noël de Strasbourg interdit raclette et tartiflette, le Chablais s’organise pour contre-attaquer.

Un sénateur savoyard parle de « racisme ». « Il devra y avoir des représailles », d’après Cédric Vial.

En interdisant la tartiflette et la raclette sur son traditionnel marché de noël, Strasbourg a créé il y a quelques semaines un conflit diplomatique. 

Nom de diot

En quelques jours, le hashtag #ReblochonLivesMatter est devenu tendance sur Twitter et le Haut Commissariat des Nations Unies au Gras s’est emparé du sujet. “Il faut libérer la meule“, a déclaré António Guterres, le secrétaire général de l’ONU en appelant à la raison les autorités strasbourgeoises après que Frédéric Royer, le maitre fromager Thononais inventeur du Fondwich, ait été roué de coups de bretzels par des individus dissimulés derrières des masques de M Pokora.

Mais tout le principe de dissuasion réside dans le fait de ne pas revenir sur un ordre direct. “Notre Marché de Noël ne doit pas perdre son âme et revenir vers plus d’authenticité et de local“, déclarent les élus dans les colonnes de nos confrères de l’Est Républicain. C’est donc les spécialités lorraines telles que les samoussas et les hot-dogs qui devront remplacer dignement le fromage savoyard dégoulinant et baignant dans son huile. 

Représailles locales

En guise de réponse proportionnelle, la directrice de l’Office de Tourisme de Thonon Julie Legros n’a pas tardé à contre-attaquer. “Puisque c’est comme ça, sur mon giga-marché de Noël, la choucroute sera interdite“, déclare-t-elle à qui veut l’entendre. Et elle va même un peu plus loin : “Puisque les marchés de Noël, c’est un pure événement de catho de droite, les crucifix et les pulls sur les épaules seront obligatoires pour entrer dans l’enceinte“. Les mêmes crucifix que ceux également interdits à Strasbourg.

Même châtiment pour le Crémant d’Alsace et le Munster, qui seront automatiquement confisqués. Des descentes d’inspection et de saisie sont d’ailleurs prévues par la Police Municipale dans les chalets. “Et si les visiteurs tentent d’en apporter sur place, un arrêté municipal de péril spécial nous permettra d’user de la force si nécessaire avec un placement en garde à vue“, détaille le commissaire. 

Les strasbourgeois sont prévenus : on ne rigole pas avec notre fromage. 

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