
Quelques conseils à l'approche d'un pic qui peut troubler les fêtes.
Alors que nos facétieux confrères du Gorafi relevaient qu’un premier cas de « Tu fais quoi pour le 31 » avait été détecté dans un salon de coiffure d’Annecy, nous apprenons à l’instant par l’intermédiaire de la préfecture qu’un premier cas de « Tu pourrais refaire le Père Noël pour les gosses cette année » a été signalé dans le petit village de Champanges, sur les hauteurs d’Evian.
Isolement préventif
Emmanuel Coquand, le sous-préfet de Thonon-les-bains, a appelé au calme. « Le patient zéro a été immédiatement isolé« , indique le représentant de l’Etat, qui ajoute s’être mis en relation avec les Hôpitaux du Léman pour ouvrir une unité de quarantaine spéciale.
Une cellule psychologique est également annoncée pour venir en aide aux premières victimes : les enfants. « Bien souvent, c’est le tonton un peu alcoolique qui s’y colle et il peut lui arriver d’avoir des mots ou des gestes déplacés, menant à une démystification du Père Noël, voire une terrible déception perturbante pour la suite de la croissance de l’enfant« , explique le docteur Claus du service pédiatrique. Maître-mot : la prévention. Car les exemples sont trop nombreux à travers le monde.
Ne paniquez pas, protégez-vous
Rappelons que l’année dernière, c’est une épidémie de Grandes Roues dans le Chablais qui avait inquiété l’Agence Régionale de Santé. Un phénomène qui s’est heureusement isolé à Thonon et Évian grâce à la vigilance de chacun. Si vous entendez quelqu’un de votre entourage demander ce service, rappelez-vous que ce n’est pas un déguisement anodin mais bien un possible traumatisme à la clef. N’intervenez pas mais contactez immédiatement les services sanitaires.
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