Le président de l’Agence économique se présente à l’élection législative. Et pour prouver qu’il est au service des autres, il a beaucoup parlé de lui…
La semaine dernière, Michel Bourel annonçait sa candidature après s’être fait connaître durant 2 ans en publiant près d’une centaine de podcasts où il interviewait des chablaisiens (et en plagiant au passage sans aucun scrupule la marque de vêtements de Mister Peck).
Les autres mais d’abord avec moi
Pour démontrer à quel point il est compétent pour représenter les habitants de la cinquième circonscription, les écouter, les comprendre et porter leur voix à l’assemblée nationale, il a mis en scène sa propre interview pour parler… de lui
À la rédaction de La Messagère Libérée, son discours nous a tous frappé, alors on l’a mis en boucle. Et sans faire d’analyse rhétorique (parce qu’on n’est des spécialistes et que Clément Viktorovitch le fait bien mieux que nous), on a dénombré en seulement 1 minute 30
- 21 fois l’usage de la première personne du singulier
- 12 fois le possessif ou le pronom personnel de la première personne du singulier
Mais pas une seule fois la première personne du pluriel. Aucun “nous” (si ce n’est pour parler du peuple, au moins pour sa suppléante), à part un “on” de faire-valoir.
Étonnant quand on se présente à une élection démocratique où on est sensé parler pour une population….
Du coup, ça y est, à la Messagère on l’a surnommé “moi je”. Et pourtant, jusque là Francky était expert en la matière.
Ce dernier ne décolère pas : « Moi, je suis scandalisé, en tant qu’entrepreneur je trouve que pour moi, à titre personnel, je pense que c’est tout bonnement de l’appropriation culturelle ».
On va peut-être devoir songer à se faire un mur des orgueilleux à la rédac’…
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