Qu’est-il devenu ? Peut-être vous rappelez-vous que l’homme araignée a séjourné dans le Chablais il y a une dizaine d’années, se donnant pour mission de protéger les habitants. On pouvait parfois l’apercevoir lors de ses rondes ou sur un perchoir, surveillant la capitale du Chablais.
Mais, un jour, soudainement et sans raison, il a disparu, laissant la ville livrée à elle-même.
En exclusivité pour nos lecteurs, La Messagère Libérée a retrouvé sa trace et l’a rencontré à Hébécrevon, dans la Manche, où il s’est installé, dans une petite chaumière tout à fait pittoresque proche du cimetière.
Sa vie de justicier est désormais derrière lui mais il pense toujours avec nostalgie à cette époque : « Je combattais le crime entre l’avenue Jules Ferry et les Harpes et j’adorais grimper au sommet du plus haut arbre de la place de crête, qu’est-ce que j’ai pu passer de bons moments là-bas », se souvient-il.
De plus en plus difficile de rester anonyme
Quant à connaître la raison de son exil, il n’en fait pas de mystère : « Globalement, sous Denais III, ça commençait à devenir compliqué de conjuguer ma vie de super-héros et ma vie civile, j’ai eu plusieurs fois des échauffourées avec la BAC, à cause de mon masque qu’ils prenaient pour une cagoule et quand j’aidais une petite vieille en cure thermale a traverser la rue, ils me tombaient dessus pour vol à l’arrachée, alors au bout de ma 53e garde à vue ça commençait à devenir lourd », confie Spider-Man. Mais le déclic est venu plus tard. « C’est sous Denais IV et l’installation de la 52e caméra de surveillance supplémentaire que j’ai compris qu’en fait cette ville n’avait plus besoin de moi. Quand je vois que la nouvelle mandature investit des centaines de milliers d’euros pour en installer plus d’une dizaine d’autres et recruter des dizaines de policiers, je ne regrette pas ma décision et je me dis que je peux avoir l’esprit tranquille pour cette belle ville qui, à coup sûr ne devrait plus jamais connaître la moindre incivilité », conclut le héros.
Quand, en guise de conclusion, on lui demande s’il regrette l’époque où il régnait sur le Chablais, il répond simplement qu’il n’est pas un… homme à régner.
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