“Roc d’enfer”, “Pont du diable” : ces hauts lieux du Chablais que le pape voudrait interdire

Alors que les Gorges du Pont du Diable viennent déjà d’ouvrir, le Vatican a pris attache avec la préfecture pour signaler son mécontentement vis-à-vis de hauts lieux touristiques

Il semble que le Vatican parte en croisade contre le diable, ses ponts et ses enfers.

Dans une annonce fracassante qui a secoué le monde du tourisme et de la foi, le Vatican a déclaré son intention de prendre des mesures radicales contre deux sites touristiques notoires de Haute-Savoie : le Roc d’Enfer et le Pont du Diable. La raison invoquée ? Un risque supposé de satanisme qui plane sur ces lieux pittoresques.

Sites touristiques ou porte des enfers ?

Le Vatican, par le biais de son porte-parole ecclésiastique, a émis des préoccupations sérieuses quant aux noms évocateurs de ces destinations prisées des touristes et des randonneurs. Selon leurs dires, l’utilisation du terme “enfer” et “diable” pourrait inciter à des pratiques occultes et sataniques, mettant ainsi en péril les âmes des visiteurs innocents.

Nous ne pouvons plus rester les bras croisés devant cette glorification du mal“, a déclaré le Cardinal Sardonico, ardent défenseur de la croisade anti-démoniaque. “Il est de notre devoir moral d’éradiquer toute trace de Satan dans notre société, même si cela signifie rebaptiser des formations géologiques ou interdire l’accès à ces lieux infernaux.

Satanique, nique, nique

Les habitants des régions concernées ont réagi avec incrédulité à cette annonce. “C’est du pur délire!“, s’exclame Pierre, un habitant d’un village rocheux voisin. “Le Roc d’Enfer est juste une montagne escarpée avec une vue magnifique, et le Pont du Diable est un simple pont au-dessus d’un trou. Si ça, c’est satanique, alors je suis pas certain que le curé de ma paroisse avait le droit de me tripoter après la chorale du samedi !

Pendant ce temps, les compagnies touristiques s’inquiètent des répercussions économiques de cette décision. “Le tourisme est notre gagne-pain“, explique Juliette, propriétaire d’une boutique de bibelots de merde. “Si le Vatican interdit l’accès à ces sites, cela pourrait mettre en péril toute notre industrie. Peut-être devrions-nous organiser des excursions vers des endroits plus sûrs, comme les carrières du Lyaud.

Le diable dans les détails

Face à la controverse croissante, le Vatican maintient sa position, affirmant qu’il est temps de prendre des mesures drastiques pour protéger les âmes des fidèles. Pendant ce temps, diables et démons locaux observent avec amusement cette nouvelle bataille entre le bien et le mal, se demandant où ils pourront bien organiser leur prochain pique-nique infernal, alors que les dénonciations pour abus sexuels au sein de l’église se multiplient à quelques kilomètres seulement

S.L. avec V.S.

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