Depuis 2021, la municipalité traque les contrevenants grâce à une Renault Zoé bardée de caméras. Elle sanctionne les véhicules mal garés d’une pluie de contraventions, parfois même quand ils ne sont pas là et rapporte plus d’un million par an en dressant en moyenne 140 PV par jour. Mais avec les travaux monstres qui transforment la ville en parcours du combattant, les places de stationnement se sont évaporées et les automobilistes avec.
Plutôt que de laisser la Zoé tourner à vide dans des rues désertées, la mairie lui a trouvé une reconversion étonnante : transformée en photomaton, elle trône désormais dans le hall de l’hôtel de ville pour immortaliser les citoyens en quête d’une pièce d’identité ou pour immortaliser leur mariage. Une initiative qui n’est pas sans rappeler le radar de l’amour sur la commune d’Allinges.
Une seconde vie plus pacifique, mais non sans conditions. Car pour activer la machine, chaque usager doit tenir en main une plaque d’immatriculation récupérée à la fourrière, vestige d’une époque où l’on croyait encore pouvoir se garer à Thonon sans risquer la peine capitale.
Et de 25€, l’équivalent d’un forfait de Post-Stationnement, pour récupérer la photo, évidement…
Vincent Trime
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