Dans une décision qui a fait vibrer les amateurs de convivialité et de breuvages, l'Unesco a finalement décidé d'accorder au "thé gnôle" la reconnaissance qu'il mérite en le hissant au rang de patrimoine mondial de l'humanité.
La décision a été accueillie avec une joie euphorique, qui, espérons-le, était due à la célébration et non à la consommation préalable.
Le thé gnôle, ce mélange audacieux entre la sophistication du thé traditionnel et l’audace enivrante de l’alcool, est désormais officiellement reconnu comme un pilier de la culture mondiale. C’est un grand pas en avant pour toutes les soirées où l’on se réunit autour d’une tasse fumante et où l’on termine en dansant sur la table. Comme si l’humanité disait enfin « Oui, nous savons que vous êtes là, nous savons que vous avez fait la rioule au marché de noël, nous savons que vous ne voulez pas attendre l’hiver prochain et oui, nous allons en boire un peu trop ce soir ».
Il était temps
« C’est comme si la population mondiale reconnaissait enfin ce que nous savions déjà depuis des siècles : le thé gnôle est une merveille », déclare Justin Ptipeu, un fervent adepte de cette boisson. « Maintenant, je vais enfin pouvoir dire à ma mère que mes soirées “dégustation de thé” sont en réalité des manifestations culturelles très sérieuses et un investissement anthropologique », ajoute Jean Peuplu, un autre habitué.
L’inscription du thé gnôle au patrimoine mondial de l’Unesco marque également une victoire pour tous les bricoleurs du dimanche qui ont essayé de fabriquer leur propre version de cette boisson à la maison. « Mes premiers essais ont été, disons, assez explosifs et mes plantes d’intérieur ont survécu à des conditions difficiles », admet Samira Bhien, une amatrice de thé gnôle. « Mais maintenant que c’est officiellement reconnu, je me sens comme une alchimiste moderne. »
Alors que le monde célèbre cette reconnaissance historique, il est à parier que les soirées entre amis seront encore plus joyeuses, les conversations encore plus animées et les lendemains encore plus difficiles. Mais peu importe les conséquences, une chose est sûre : le thé gnôle continuera à être une source de joie, de camaraderie et de souvenirs inoubliables pour les générations à venir.
Dominique Labordji
avec Victor Segma
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