Faits divers : un frontalier a été surpris en train d’aimer le Chablais

Une fois n’est pas coutume : un frontalier originaire de Saint-Etienne aurait été entendu en train de faire des éloges sur notre région. Sincèrement. 

Les faits remontent à dimanche dernier au petit casino, tout près du square Aristide Briand. Quel ne fut pas l’étonnement de Michel, “un-bon-vieux-montagni-bien-de chez-nous-qui-aime-la-fondue”, quand il entendit de ses propres oreilles, un Stephanois vanter les mérites des paysages Chablaisiens. Il n’en fallut pas plus pour qu’il se décide à poser une main courante.

Déconcertée par les faits, la police a accepté de s’exprimer sur le sujet : “Qu’est-ce que vous voulez qu’on y fasse ? On ne va tout de même pas arrêter un homme parce qu’il aime la région ! Le vrai problème de notre côté, c’est qu’on ne sait plus qui est qui.

C’est suite à l’inaction des forces de l’ordre que Michel a décidé de rencontrer la rédaction : “Si ces foutus monchus se mettent à aimer le coin, comment qu’on va faire pour les reconnaître ? Mon grand-père me l’disait y’a déjà des années, tu vas voir qu’bientôt ils vont vouloir s’intégrer. C’est pas du boulot ça !” Puis il enchaîne, sa canne levée au ciel :”C’est de l’assimilation forcé ! Je doute quand même que l’bonhomme soit sincère. C’est p’t’être juste pour pas qu’on lui raye son auto !“.

Une intégration dangereusement rapide

D’après un sondage très sérieux réalisé par le neveu de l’un des 52 vice-président de Thonon-Agglo, il ne s’agirait pas d’un cas isolé. En effet, 3% des travailleurs venus de l’extérieur déclareraient “commencer à se sentir comme chez eux au bout d’une vingtaine d’années”.

Fait encore plus inquiétant : 10% des frontaliers se sentiraient savoyards dès la troisième génération, toujours d’après la même étude.

Heureusement, il reste une majorité de frontaliers qui savent où est leur place et continuent de détester le Chablais en appréciant uniquement l’argent des suisses.

Non mais sans déconner.

Le point de vue de l’auteur

Je sais qu'en tant que journaliste, je ne dois pas donner mon avis mais quand même... Y'a des limites ! Ces profiteurs viennent juste pour la thune des Suisses et maintenant ils veulent nous faire croire qu'ils apprécient le cadre de vie aussi. Ils veulent pas nos femmes non plus ? Y'a plus de saisons, moi je vous le dis...

Vernon Sullivan

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