Pour équilibrer avec les policiers et gendarmes qui font des économies au Luxembourg, leurs collègues chablaisiens se voient obligés de faire le plein d’essence en Suisse.
Les forces de l’ordre françaises basées en Lorraine ont décidé d’utiliser le prétexte de la hausse du prix du carburant pour faire le plein d’essence de leurs véhicules de service de l’autre côté de la frontière luxembourgeoise. Aujourd’hui, en France pour un forfait de 112,45 litres de diesel il faut compter faire le don d’un rein, 1,366€ le litre au Duché.
Depuis quelques semaines, des policiers et gendarmes ont en effet pris l’habitude de franchir la frontière pour faire leur plein d’essence au Luxembourg. Problème : un agent des forces de l’ordre n’a pas le droit de pénétrer armé sur un territoire étranger en dehors des missions prévues par les accords de Schengen.
Vu le bonheur qu’il règne en France depuis le passage de la loi pour une sécurité globale préservant les libertés, les gendarmes et policiers de France font des exemples. Le but est d’encourager leurs confrères du Luxembourg à une sécurité globale pour préserver les libertés de nos forces de l’ordre qui viennent avec bienveillance et armé pour expliquer la vie au citoyen du Grand Duc Henri.
Mais la résistance s’organise : les banquiers du Luxembourg ont mis un gilet jaune !
Des luxembourgeois savent aujourd’hui ce que cela fait de filmer un représentant de la loi française, et il se raconte à la frontière que c’est Alexandre Benala qui cherche à se venger !
Équilibrage avec la Suisse
Comme quoi, à la place Beauvau, on sait faire attention au budget et remercier nos voisins. Et afin que cela ne grève pas le budget national, les policiers à la frontière de la Confédération helvétique se trouvent dans l’obligation de faire leur plein de carburant chez nos amis helvètes. Vu le gain financier engendré par la police lorraine, les dépenses faites en helvétie compensent l’opération, puisque le carburant y est plus cher que dans l’Hexagone.
Parce que la France, c’est la force de l’équilibre. C’est ça le pays des Lumières (même éteintes).
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