
« Nous souhaitons dénoncer le manque de respect de communication, de participatif et de débat au sein du conseil municipal en publiant une page blanche dans le Thonon magazine. »
C’est ce que tous les citoyens Thononais ont découvert avec effroi, lors de la lecture de la rubrique « Expressions Politiques » de la propagande « Thonon magazine », distribué dans les boîtes aux lettres des habitants de la capitale du Chablais.
Ne rien écrire pour faire parler, c’est le pari pris par notre Francky afin de faire réagir la majorité, alors accusée de bafouer la démocratie.
En effet, voici quelque temps que Francky est chahuté par le Taulier. « Il a dénigré mon travail d’entrepreneur lors de l’avant dernier conseil municipal », affirme Francky qui, rappelons-le, après avoir été nommé aux Oscars, est en lice pour le podium du meilleur vendeur de confitures, au coudes-à-coudes avec Bonne-Maman. Il est aussi habitué à quitter les réunions du conseil de manière très théâtrale, pour faire parler de lui (et aussi vaquer à ses occupations).
Le Boss nous explique quant à lui qu’il s’en « carre l’oignon de ses confiotes, je lui ai juste dit que j’étais fatigué d’entendre des gens qui ne connaissent rien au droit ; parce que je fais du droit. J’aurais été pharmacien, je lui aurais dit que j’en avais marre de causer avec des gens qui n’y connaissent rien à la pharmacie. En fait je voulais juste lui faire comprendre que j’en ai rien à branler de lui et de son boulard ! »
Action : réaction
Et les réactions n’ont pas manquées. Quel As de la com’ le Kiky !
« J’adore quand Dalibobard se rebelle, j’aspire désormais à ce qu’il devienne l’opposant numéro un, LE rebelle, celui qui ose… qu’il publie des pages blanches tous les jours, sur tous ses réseaux, et qu’il ferme sa gueule de manière générale, ça serait top ! », entend-on par-ci.
« C’est qui Franck Dalibard ?! » entend-on par-là.
D’autres doutent de sa sincérité et voient là une excuse opportune :
- « Il a juste découvert que la démocratie, cela n’était pas s’écouter parler tout le t… »
- « Il était trop occupé à vendre des confitures en cette période de ... »
- « Nan mais il n’avait juste plus de salive pour parler à force de lécher son propre c… »
« Une page blanche, de l’encre en moins, c’est une fera du lac et un sapin sauvé ! Franck veut simplement marquer son engagement écologique et je l’en remercie », conclut Elisabeth Charmot, au milieu de langues de vipères que l’on peinait à faire taire.
Vivement la prochaine page blanche !
Élise Culet
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